BETWEEN REALITY AND VIRTUALITY
2014/Natural city Competition/Berlin //5ème place avec mention honorable// Team: Quentin Duvillier & Adrien Piebourg
Avec internet, l’invention simultanée de musées sans collections et de musées virtuels confirme l’effacement des frontières institutionnelles jusque-là admises. Face à cette dissolution et à la multiplication de ces avatars inattendus, la question semble aujourd’hui posée de savoir quel modèle l’architecture saura proposer aux futurs musées.
Dans sa forme architecturale, ce projet se base sur une perception paradoxale de l’histoire de l’humanité : Son aspect infini est exprimé par le plan en cercle ; sa finitude est exprimée dans la coupe par représentation symbolique de la strate géologique. Ce sont trois anneaux qui soit se distinguent, soit fusionnent, formant un bâtiment en spirale qui hésite entre s’enfoncer ou s’élancer hors de la terre. Depuis la ville, le musée présente un anneau vitré pris entre deux anneaux de béton. Cette disposition s’explique par l’organisation interne des programmes. Les anneaux opaques comprennent les espaces d’exposition nécessitant de contrôler l’apport de lumière naturel. Ouvert sur la ville, l’anneau vitré accueil pour sa part des espaces d’expositions mais principalement administratifs ainsi que la médiathèque/librairie. |
L’entrée du musée se fait au centre des anneaux par une esplanade en gradin s’enfonçant dans le sol. C’est un espace de contemplation marquant la limite entre l’actualité éphémère de la ville et l’universalité de l’histoire.
Le rayon intérieur des anneaux accueil la principale circulation du musée. C’est une rampe sur le modèle d'une vis sans fin qui permet de parcourir les différents programmes du musée sans avoir à la quitter. Pouvant se parcourir dans les deux sens, elle offre un cheminement ludique et architectural sur l’histoire naturelle, le musée et la ville.
Le rayon intérieur des anneaux accueil la principale circulation du musée. C’est une rampe sur le modèle d'une vis sans fin qui permet de parcourir les différents programmes du musée sans avoir à la quitter. Pouvant se parcourir dans les deux sens, elle offre un cheminement ludique et architectural sur l’histoire naturelle, le musée et la ville.
RESERVES vs NUMERIQUE
La conception d'un musée et son bon fonctionnement dépendent directement de la conception de l'espace des réserves. Il a donc fallu dans un premier temps s’interroger sur le traitement de cet espace comme élément moteur de l'organisation générale du musée. Et dans un second temps, comment le développement des bases de données muséographiques et de l'utilisation des TIC peut s'associer à l'organisation fonctionnelle et scénographique.
Planche d'études sur l'emplacement et de la taille des réserves dans différents musées significatifs
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Schéma fonctionnel d'un espace de réserve. C'est à partir de l'étude de ce schéma que nous avons pu définir le diagramme fonctionnel du musée
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La disposition des espaces muséographiques se base sur le schéma d’organisation des espaces de réserves. Proche des réserves on trouve les œuvres lourdes ou usuelles, éloigné des réserves ont trouvera les œuvres légères et peu utilisé. Cette disposition s’accompagne d’un traitement spécifique de la scénographie lié au numérique.
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Parcourir la rampe de distribution du musée d’un bout à l’autre nécessite d’effectuer une distance d’environ 2000 m. Cette contrainte impose de considérer son traitement plus comme celui d’une rue que l’on pourrai parcourir en seegway. Equipé d’une caméra et d’une tablette permettant une visite en réalité augmenté, le seegway devient un élément interactif avec la scénographie du musée. Du piéton au seegway, c’est un musée qui se parcours à deux vitesses et offre une nouvelle perceptions participatif de l'espace muséographique.
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La disposition des espaces muséographiques se base sur le schéma d’organisation des espaces de réserves. Proche des réserves on trouve les œuvres lourdes ou usuelles, éloigné des réserves ont trouvera les œuvres légères et peu utilisé. Cette disposition s’accompagne d’un traitement spécifique de la scénographie lié au numérique.
- Au sous-sol, les réserves et un data center qui représente la préservation des connaissances. - Dans le premier anneau, le numérique est présent sous forme de bornes interactives. Fixé au sol, le numérique présente encore un encrage à la structure, à la terre. - Dans le second anneau, le numérique se détache sol et commence à agir avec les objets. Le spectateur peut interagir avec les œuvres par l’utilisation de tablettes ou de leur mobile. - Dans le troisième anneau, le numérique et le réel se mélange totalement pour interagir dans un processus d’apprentissage et de création. C’est un espace souple d’expérimentation ou chacun est acteur de l’organisation muséographique. |